sábado, 21 de fevereiro de 2009

Waltz with Bashir


"Lorsqu'ils sont partis, à 23h30, j'ai avalé un demi-verre de whisky et j'ai telephoné à Ariel Sharon, à son ranch. Arik était à moitié endormi mais je lui ai dit: "On raconte qu'il y a un massacre dans les camps, que les Palestiniens sont massacrés. Il faut arrêter tout ça". Alors il m'a demandé: "Tu l'as vu toi-même?" J'ai répondu: "Pas moi, mais suffisamment de gens en témoignent." Il a dit: "Ok. Merci d'avoir attiré mon attention sur le sujet." Et c'est tout."

"Tu ne te souviens pas du massacre parce que, pour toi, le premier cercle, celui des assassins. et ceux qu'ils entourent constituent un seul et même cercle. À 19 ans, tu t'es senti coupable, endossant le rôle du nazi malgré toi."


"J'ai vu énormément de destructions dans les camps. Et soudain, je vois un petit main, une main d'enfant sortant des décombres. Je regarde encore et je vois de boucles, une tête bouclée, couverte de poussière. C'est pour ça que je ne l'aivais pas remarquée, mais c'était une tête visible jusqu'au nez. Une main et une tête, Ma fille avait presque le même âge et la même tête bouclée (...) J'ai alors compri que je voyais les résultats du massacre."


Waltz with Bashir, de Ari Folman

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